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Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

Atelier Serge Joly | Conservatoire Lully Vauban

L’implantation du projet se fait en cœur d’ilot dans la cour d’un groupe scolaire. Le volume vient se greffer en prolongement du bâtiment existant de l’école. Il se cale sur la pente naturelle de la cour. Depuis la rue, l’accès au projet se fait en passant sous le porche d’une allée charretière. De là est perçue la pointe sud de l’édifice s’inscrivant tout en verticalité. Le volume ainsi élancé signale l’équipement culturel. Le ton clair de l’enveloppe de briques blanches moulées main s’intègre aux tonalités laiteuses à écrues des bâtiments voisins. Il n’y a pas volonté de faire rupture avec le contexte mais de s’insérer dans une ambiance minérale existante tout en soulignant l’équipement par sa présence volumétrique et une matérialité naturelle prégnante. Depuis les logements avoisinants, la toiture en pente de tuiles émaillées blanches offre à la vue une sculpture dansante et changeant de couleur sous les effets de la lumière du soleil grâce au déhanché des toitures des salles de danse. En remontant l’allée, d’amples baies ouvrent le projet sur le cœur de son fonctionnement : les lieux de distributions horizontaux et verticaux traités en larges espaces d’accueil, d’échanges, de détente et d’attente entre les cours. L’usage est théâtralisé depuis l’extérieur, les flux sont mis en scène, les disciplines se croisent, la relation à la ville se construit. L’atmosphère y est douce. La lumière tamisée est colorée par le chêne huilé et les murs d’argile. Depuis ces lieux, la musique filtre légèrement des salles et des vues cadrées par des hublots permettent de voir les jeunes s’exercer dans les salles. A l’Ouest une grande baie sur l’allée charretière apporte la lumière aux deux niveaux et permet d’ouvrir le conservatoire sur la ville. Au plafond, l’œuvre de Marie Maillard évoque la nature, le soleil, le mouvement de la danse et le souffle de la musique. Ces lieux contrastent avec les salles d’activités ; les salles de danse sont très lumineuses et claires. La lumière entre par la verrière en toiture (protégée du soleil) et par de grandes baies à l’est permettant une large vue sur les arbres de la cour. Les espaces, sur la base d’un plan rectangulaire proche du carré, sont dissymétriques dans leur volume pour un traitement acoustique optimal et une ventilation naturelle facilitée (effet cheminée). Les salles de musique au RDC sont traitées dans une ambiance similaire de lumière. Deux ouvertures sont prévues dans chaque salle. Une grande baie carrée cadre sur la végétation en fond de parcelle. Son allège haute ferme de la vision depuis la cour et sépare la vue de l’agitation. Un petit ouvrant de ventilation caché derrière des claustras de briques permet une action manuelle sur l’ambiance thermique de la pièce.

Le gabarit et la surface à construire génèrent un volume bâti très massif. Le projet s’intègre dans le gabarit constructible de la parcelle. L’égout est à moins de 9m (7.5m). Sa taille, 29m x 13.45m, reprend approximativement l’emprise parallélépipédique de l’ancien préau démoli. Le potentiel énergétique de cette densité est exploité mais nous avons cherché à briser visuellement la massivité du volume général afin de rendre plus légère la présence de l’édifice dans son milieu déjà très construit. Le principe architectural retenu vise à marquer autant que possible les verticalités. Les salles de danse sont en effet lisibles dans le volume général de l’extension en se définissant par deux grands volumes en toiture. Le bâtiment s’inscrit alors dans le contexte avec une hauteur moyenne par rapport aux bâtiments voisins : il n’y a pas volonté de faire rupture mais au contraire de s’insérer dans le contexte existant tout en soulignant l’équipement par sa présence volumétrique. Le faîtage le plus haut est à 14m du sol de la cour et le second à 12.40m. Le troisième volume en toiture fait la liaison avec le bâtiment Lully existant. Il est plus bas afin de ne pas boucher la vue des pièces du bâtiment existant.

Les constructions alentours présentent une colorimétrie dans les tons clairs : passant du blanc-écru des bâtiments de l’école Lully-Vauban et du bâtiment d’habitation situé à l’Ouest de la parcelle à l’ocre du bâtiment d’habitation au niveau du porche d’entrée. Ces constructions sont en maçonnerie traditionnelle avec une couverture zinc. Le bâtiment de logements collectifs voisins présente une façade en briques rouges côté rue. Le mur mitoyen le long de l’allée Charretière est, quant à lui, dans sa première partie en pierre marron clair puis en briques dans les tons ocre et orangé. La volonté du projet est de s’insérer dans cette ambiance existante. L’enveloppe de la construction nouvelle est en terre cuite de coloris clair (blanc-beige) : briques en façade et tuiles émaillées en toiture. La couleur du revêtement de façade et de toiture est proche (claire) afin d’offrir une lecture d’ensemble homogène. Un jeu de calepinage de briques (3 appareillages différents) anime les façades. L’inscription ‘CONSERVATOIRE’ est visible sur la façade Sud à l’aide de briques en débord ton sur ton. Seuls les pans de toiture à faible pente sont traités en zinc crème. Ils font le lien avec le bâtiment existant. Les chéneaux sont également en zinc. Les menuiseries extérieures, en façade et toiture, sont traitées en chêne lasuré sur rue et blanchi dans les ouvrages en retrait sur cour et rue. La plupart des châssis étant fixes, ces menuiseries sont invisibles, sauf pour les baies à nu de façade donnant sur les espaces partagés intérieurs libérant ainsi des assises à 40cm dans l’épaisseur de la façade. Le vitrage du châssis de la salle de danse donnant sur l’allée Charretière est translucide avec dégradé blanc pour percevoir le ciel. Des protections solaires en textile micro-perforé de coloris clair sont mis en œuvre au niveau des châssis des salles de danse et de musique. Un petit auvent de forme triangulaire vient couvrir l’entrée du réfectoire dans l’angle créé par l’extension et le bâtiment Lully existant. Sa structure est en métal et sa couverture en verre translucide afin de laisser passer la lumière dans le réfectoire. Le projet est construit sur une base de poteaux et dalles béton pour installer une barrière acoustique entre les deux niveaux. Le reste de la structure est une ossature et charpente bois sur les 2 niveaux avec isolation minérale intégrée. Les salles de musiques sont conçues sur le principe de la boite dans la boite. La première, sur ressorts ou dalles flottantes selon les activités de chaque salle, étant désolidarisée de la structure.

CONSERVATOIRE DE DANSE ET DE MUSIQUE LULLY-VAUBAN, VERSAILLES

Laureat concours 2013
Nominé prix de la tuile en terre cuite 2016
Prix archi design club 2017
Nominé au primus geste d’or 2017

Éco-responsabilité : Bbc - 20%
Structure bois

Contexte : Avenue de Paris, Versailles
Condition : Commande publique
Maîtrise d’ouvrage : c.a. de Versailles grand parc
Surface : 800 m² sdp + réhab.
Budget : 2.3 m€ ht 
Calendrier : livraison 2016
Mission : S. Joly & P.E. Loiret, architectes mandataires. Mission de base + hqe + paysage 
Équipe : OTCE idf (ingénierie bet tce), Vincent Hedont (acoustique)
Chefs de projet : Benoît Zeimett (concours), Aude Lerpiniere (études)

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