Alors que le bâtiment accueille des fonctions déterminées (salle de spectacle, médiathèque, conservatoire, centre social, salles de sports et de danse, centre d’art), son parvis-parc demeure volontairement un espace de liberté. Ils forment un tandem complémentaire maintenant un équilibre entre des besoins et des aspirations. Le parvis répond à la place du marché, met à distance l’avenue Newburn et son flux automobile, permet une multitude d’appropriations tant pour les activités de l’équipement, dont il forme l’antichambre, que pour les festivités des quartiers limitrophes, dont il est le carrefour. La forme archétypale de notre projet – « une grande maison » – l’identifie clairement dans le paysage du quartier. Le bâtiment est pensé comme un espace public tridimensionnel couvert s’inscrivant dans la continuité de l’espace public. Cette attitude est un complément nécessaire à l’urbanisme de barre du quartier : un travail à l’horizontal plutôt qu’à la verticale. Dans cet esprit, le hall joue à l’échelle du bâtiment le même rôle que l’équipement à l’échelle du quartier. Le parvis s’y prolonge, la cafétéria s’y joint, la médiathèque s’y connecte, la salle de spectacle de plain-pied s’y ouvre, le premier étage entre en relation via un grand escalier ouvert, les activités s’y mêlent, les publics s’y rencontrent.
Les dispositifs constructifs sont assurés par des structures bois. les enveloppes sont composées de murs à ossatures bois, isolants biosourcés, béton de chanvre projeté et enduit, menuiseries extérieures bois et tuiles vernissées.