Depuis l’arrivée par le Nord en surplomb sur le site, le parc s’ouvre sur le large, vers le Baou Redon et les abords du Mont Gibaou. Le relief est marqué. Son point culminant à l’entrée principale offre un point de vue remarquable sur cette pinède urbaine ; écrin de verdure ponctué de constructions contemporaines hétérogènes qui revendiquent chacune leur singularité. Le parc rassemble des équipements sportifs et scolaires et encourage les relations entre les différents programmes présents sur le site. Il ne s’agit pas de s’imposer, mais plutôt de tirer parti du site, sans l’écorcher, de révéler ses qualités et de les mettre en scène dans une attitude sobre, souple et opportuniste ; permettant une continuité fonctionnelle, conceptuelle et formelle de la nouvelle école avec son environnement. A l’image d’une architecture rurale, sous des habits très simples, aux lignes épurées, l’école attise la curiosité et le désir de découvrir l’écosystème intérieur entrevu. Les murets des restanques existantes se prolongent, créant l’assise du projet et les limites de ce dernier. Le socle devient alors une évidence, minéral, fait de béton de site formant accroche au terrain. Sur cette assise massive vient se poser une enveloppe légère de bois enduite. Le projet se développe en deux corps de bâtiments réunis par une toiture formant préau, séparant la parcelle en deux cours distinctes. La végétation rapportée sera celle du maquis, seul habitat naturel imbriqué en sous étage d’une pinède.